Examens reportés et sécurité des personnels


Malgré les efforts continus des universités pour maintenir les partiels du second semestre, les conséquences sont réelles et souvent pénibles pour les étudiants qui avaient prévu, dès juin, un travail, un déplacement ou une candidature à un master.

Passer des examens est un parcours long et sinueux. Souvent, les dates sont modifiées, mettant en difficultés, les étudiants engagés sur des stages ou des travaux saisonniers. S’ajoutent à ces reports, des modifications de lieu d’examen, qui étant donné les contraintes de transport lié à l’actualité sociale, deviennent un challenge hors norme.

Mais pour certains étudiants, après des semaines de blocages dans les universités et des partiels annulés, environ 50.000 d’entre eux sur les 1,6 million d’inscrits à la fac n’ont pas pu passer leur examen sur table, comme cela se fait d’habitude.

Sans surprise, ce sont dans les universités les plus durement touchées par le mouvement de contestation contre la loi ORE que les examens ont été le plus annulés (Tolbiac, Montpellier 3, Nantes, Rennes 2, ou encore Nanterre).

La validation du semestre s’est donc faite soit par le contrôle continu grâce aux notes obtenues en travaux dirigés (TD), soit par les notes des partiels blancs, soit par des épreuves sur internet, voire un mélange de toutes ces solutions. Le problème pour les épreuves en ligne étant évidemment la possibilité de tricher facilement, les présidents d’universités assurent que les épreuves sont  des dissertations et non de simples tests de connaissance (sauf rares exceptions).

Les personnels ont également été impactés par ces différents blocages. Sur de nombreux sites, ils se sont rendus sur leurs postes alors que les conditions de sécurité n’étaient pas réunies. Sur d’autres comme à Nantes, certains ont tout simplement été agressés verbalement et/ou physiquement dans l’exercice de leur fonction. C’est inadmissible !

L’UNSA ITRF BI-O condamne ces agressions inacceptables et apporte tout son soutien à l’ensemble des personnels ayant été victime de ces violences.