C’est avec consternation et incompréhension que les organisations syndicales FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT ont découvert les annonces budgétaires pour l’année 2019 enterrant de fait la priorité à l’Éducation nationale. Avec 2 650 postes d’enseignant-es et 400 de personnels administratifs supprimés, c’est une nouvelle dégradation des conditions d’études des élèves et de travail des personnels qui est programmée. Cela n’est pas compatible avec l’ambition d’un enseignement de qualité et d’une plus grande égalité de réussite, ni d’une bonne administration du système éducatif. Les organisations FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT dénoncent ces suppressions d’emplois dans un contexte d’augmentation démographique. La « priorité au primaire » ne peut pas se faire par un redéploiement de moyens. Elles demandent au gouvernement de renoncer à ce projet. Les organisations FSU, UNSA-Education, SGEN-CFDT appellent les personnels de l’Éducation nationale à une journée de grève le 12 novembre prochain. Elles appellent toutes les organisations syndicales de l’Éducation nationale à rejoindre cette action. Les Lilas, 25 septembre 2018
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Suppression de postes dans l’Éducation Nationale : le ministre interpellé par l’UNSA Éducation
Parfois même les bonnes choses ont une fin. C’est en tout cas la politique choisie par Jean-Michel Blanquer : mettre fin à la priorité accordée à l’Éducation nationale depuis des années.
1 800 postes supprimés donc pour 2019. Un total qui, dans l’enseignement public, se décompose ainsi : - 2 600 postes d’enseignants dans le second degré, - 400 postes d’administratifs, + 1 900 dans le premier degré.
C’est donc une logique comptable qui s’impose au détriment de la qualité de l’enseignement et de l’amélioration des conditions d’exercice. Déshabiller l’un pour tenter de couvrir l’autre, supprimer ici pour ouvrir là est donc le choix délibéré du ministère.
L’UNSA-Éducation rejette ce choix et refuse que l’Éducation nationale soit reléguée au second plan des priorités gouvernementales. L’UNSA-Éducation a interpellé le ministre à l’occasion du Conseil Supérieur de l’Éducation.
Retrouvez ici l'intégralité de la déclaration.
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