Nouveau point sur la crise sanitaire
L’UNSA Fonction Publique demande au gouvernement de suspendre le jour de carence pour éviter de générer de nouvelles situations dangereuses, de simplifier et de revoir le processus de reconnaissance du COVID-19 comme maladie professionnelle, de prioriser le travail à distance et le télétravail et de revenir à liste initiale des personnes vulnérables. Sur tous ces points et sur tous les autres abordés, il s’agit de la santé non seulement des agents publics mais aussi de celle des usagers.
Pour l’UNSA Fonction Publique, le gouvernement doit clarifier encore de nombreux points afin d’éviter des interprétations et surtout de permettre une cohérence sanitaire.
Ainsi, le télétravail et le travail à distance doivent redevenir une priorité. Trop de services, notamment dans les services déconcentrés de l’État, sont revenus à une organisation de travail d’avant la crise. L’UNSA Fonction Publique demande une ouverture de négociation sur le télétravail et le travail à distance.
Ainsi, l’UNSA Fonction Publique note encore des sous-équipements en masques et matériel de protection notamment dans certains établissements scolaires ou dans les services de santé scolaire.
Ainsi, l’UNSA Fonction Publique demande que les employeurs publics suivent l’avis des commissions de réforme en cas de maladie professionnelle, que les médecins du travail puissent prescrire un arrêt en situation de crise et que les personnes vulnérables suivants la « liste du Haut Conseil de la Santé Publique » bénéficient d’un suivi renforcé.
Ainsi, pour l’UNSA Fonction Publique, les consignes données aux agents dits « cas contact » doivent être précises et appliquées de façon cohérente et protectrice. Les ASA doivent être également facilitées, y compris pour les agents contractuels.
De plus, alors que la question des primes secoue aujourd’hui certaines collectivités provoquant parfois un sentiment d’injustice, après l’hôpital et les services de l’État en juin, l’UNSA Fonction Publique rappelle sa demande d’une négociation globale sur la rémunération des agents publics.
Sur de nombreux points, les réponses ne peuvent être données que par le gouvernement car elles concernent autant les salariés que les agents publics. L’UNSA Fonction Publique attend, dorénavant, des réponses politiques.