Pour les ITRF de l’éducation nationale, le mépris ça suffit !
Depuis le 8 février, notre syndicat fait circuler une pétition concernant la colère de nos collègues ITRF de l’Éducation Nationale. A ce jour nous avons obtenu plus de 2500 signatures (5 mars) mais nous souhaitons donner plus d’ampleur et de visibilité à nos revendications légitimes.
C’est pourquoi, nous demandons à ce que l’ensemble de la communauté éducative, tous secteurs d’exercices confondus, s’empare de cette pétition et la signe.
Les personnels ITRF (majoritaires dans l’enseignement supérieur et la recherche) dépendent tous de la ministre Frédérique Vidal.
Nos collègues de l’Éducation Nationale (EPLE, services académiques et départementaux, opérateurs de l’État) ont été tenus à l’écart d’une réelle revalorisation indemnitaire comme celle obtenue par nos collègues de l’AENES. Le ministre du MENJS et les rectorats peuvent supprimer les postes des ITRF mais ne peuvent pas revoir à la hausse leur part fixe du RIFSEEP ?
C’est inacceptable ! Si des moyens ont été débloqués dans le cadre de la Loi de Programmation de la Recherche, ils restent bien insuffisants tout en excluant les ITRF exerçant dans les CROUS. Nous demandons, de toute urgence, l’ouverture de discussions permettant une réelle convergence indemnitaire
entre tous les personnels du MENJS et du MESRI.
Cependant, les améliorations indemnitaires ne font pas tout.
C’est pour cela qu’UNSA ITRF-BI-O avec sa fédération, dans le cadre de l’UNSA fonction publique, s’associe pleinement à la demande d’un « Grenelle pour la fonction publique » alors que le point d’indice est gelé depuis des années. Nous serons donc présent le 17 mars pour une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et le pouvoir d’achat.
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