L’UNSA-ITRFBIO a été reçue jeudi 25 février par le MESRI lors d’une réunion bilatérale avec les autres organisations de l’UNSA-éducation pour faire un point sur la crise sanitaire.
L’UNSA-ITRFBIO est intervenue sur les points suivants :
- 1 – Le télétravail
- 2 – Le manque de moyens et les inégalités
- 3 – L’absence d’anticipation dans le calendrier
- 4 – Les risques à long terme pour les personnels ITRF
1 – Le télétravail
Nous avons témoigné du caractère insupportable et inadmissible des suspicions des directions d’établissement sur le travail des agents placés en situation de télétravail à cause de la situation sanitaire. En dépit des difficultés, le travail de ces agents est remarquable et doit être salué. Malgré les confinements et les incertitudes rencontrées depuis 1 an AUCUN établissement n’a été bloqué.
Les collègues sur le terrain nous remontent également une adaptation à géométrie variable du télétravail dans les établissements. Certains agents ayant été obligé de revenir en présentiel malgré la circulaire du 1er ministre du 5 février 2021. Une clarification nationale nous semble nécessaire sur le sujet.
Réponse du ministère
La ministre a toujours remercié les agents dans l’ensemble de ses communications publiques. Il n’y a aucune ambiguïté sur ce sujet. Au Ministère le travail de tous nos collègues (enseignant, chercheur, personnel de soutien) est remarquable. Aucune université n’a fermé contrairement à ce qu’on peut lire dans la presse. Les établissements sont plutôt en surcharge d’activité que l’inverse.
Pour ce qui est de l’adaptation des mesures sanitaires, le cadre est interministériel et le ministère fait confiance aux établissements dans son application. Les établissements sur le terrain sont les plus à même de savoir ce qu’il convient de faire.
2 – Le manque de moyens et les inégalités
La crise sanitaire a révélé de fortes inégalités entre les personnels en particulier chez nos collègues de catégorie B ou C qui ne sont pas équipés en poste informatique portable. Il semble urgent de trouver des moyens pour équiper un maximum de collègues d’autant que la situation risque de durer.
Réponse du ministère
Le Ministère entend la problématique de moyens en particulier pour les collègues de catégorie B ou C.
3. L’absence d’anticipation dans le calendrier
Sur le terrain, le calendrier des mesures sanitaires n’est pas clair. Pourtant, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1er juin laisse penser que les choses sont assez définies au niveau national. Avez-vous des éléments de réponse à ce sujet ?
Réponse du ministère
Le calendrier dépend de la situation sanitaire toujours très précaire. Pour autant, il n’est pas prévu de modifier le protocole sanitaire avant la fin de l’année universitaire. Les mesures de télétravail renforcées notamment vont surement durer jusqu’au 1er juin.
4. Les risques à long terme pour les personnels ITRF
La situation dans nos établissements est très difficile. Les étudiants sont dans une très grande souffrance. Le manque de moyens dans les services de médecine préventive et d’assistance psychologique fait que nos collègues sont bien souvent en première ligne. Nous n’avons pas de formation sur le sujet ce qui engendre des risques psycho-sociaux importants.
Il est urgent de prévenir ces situations qui pourraient devenir problématiques.
Réponse du ministère
Le Ministère entend cette problématique.
Une prochaine réunion (dont la date n’est toujours pas fixée) doit nous permettre de faire remonter des éléments d’attention en préparation de la rentrée.
N’hésitez pas à solliciter vos secrétaires académiques pour que nous puissions en témoigner auprès du Ministère.