La fin des vacances scolaires et les enjeux de la rentrée

Ivry-sur-Seine, le 26 avril 2021

 

Pour l’UNSA ITRF-BI-O, les annonces faites par le ministre de l’Éducation Nationale restent encore trop prudentes pour assurer efficacement et durablement la santé de l’ensemble des personnels exerçant dans les EPLE.

Certaines mesures annoncées vont dans le bon sens : demi-jauge pour les lycées, hybridation pour les collèges des départements en tension, fermeture des classes dès le premier cas, recrutements de médiateurs·trices supplémentaires pour aider à assurer le « tracing », augmentation de la capacité de tests.

Mais c’est loin d’être suffisant puisqu’il est impossible de dire quand l’ensemble des personnels volontaires (sans critère d’âge) des établissements pourront être vaccinés. En attendant, les tests et autotests doivent permettre des contrôles hebdomadaires de l’ensemble des personnels et élèves. Il faut que des lieux soient prévus pour cela sans que cela pèse encore plus sur les personnels déjà fortement engagés dans la lutte contre la pandémie.

Ensuite, la nécessité de renouveler régulièrement l’air des espaces fermés et donc d’installer des capteurs de CO2 ne fait plus débat. Ce sont bien les collectivités locales qui doivent s’engager de toute urgence dans leurs installations dans les classes et autres lieux de regroupements scolaires. Mais encore faut-il l’avoir anticipé.

La reprise en présentiel des élèves des collèges et lycées étant prévue le lundi 3 mai 2021, il ne reste donc plus qu’une petite semaine pour pallier ces carences et pour une mise en place d’un dispositif de sécurité renforcée.

L’UNSA ITRF-BI-O continue d’exiger une rentrée sécurisée qui doit s’inscrire dans la durée.