« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »


Ivry-sur-Seine, le 30 novembre 2021

« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs »

Cette phrase prononcée par Jacques Chirac dans son « Discours au sommet de la Terre en 2002 » a presque 20 ans et notre maison commune, la Terre n’en finit pas de brûler, d’être inondée. Tous les espoirs fondés sur des engagements forts des pays présents lors de la COP 26 à Glasgow ont, eux aussi, soufferts du « réchauffement climatique », ont passablement fondus comme neige au soleil. Et que dire des états (la Chine, la Russie et le Brésil) qui se sont fait remarquer par leur grande capacité à émettre du CO2 mais surtout par leur absence.

Il est évident que le problème du changement climatique est une question à traiter de toute urgence. Avec les niveaux de pollution actuels, le pronostic scientifique est catastrophique mais malheureusement sous-estimé.

Alors faudrait-il que nous y voyons un semblant de parallèle avec la situation des personnels ITRF, qui, malgré les interpellations faites dans les comités techniques ministériels restent les oublié.es des différentes négociations sur des revalorisations indemnitaires ou de carrières. Faire-valoir de la loi pour la recherche pour les uns ou abandon total de l’Education nationale pour les autres.

Et pour clore le sujet, ils et elles sont amputé.es de 4 mois de la revalorisation triennale de la partie fixe du RIFSEEP (IFSE). Septembre, octobre, novembre, décembre 2020 : un compte à rebours qui pèsera lourdement sur le bilan de ce gouvernement.

C’est donc un « bla, bla, bla…” à la Greta Thunberg mais « couleur de mépris” qui se décline pour nos collègues depuis trop longtemps.

Mais, en cette période de crise sanitaire, ne baissons pas les bras car c’est tous ensemble que nous ferons bouger les lignes.
Prenez soin de vous et bonnes vacances.

Martine Samama
Secrétaire Générale