Stratégie de déconfinement
Les informations essentielles du plan
Si la situation sanitaire au 11 mai le permet, alors commencera une seconde phase qui s’étendra jusqu’au 2 juin. Elle permettra de vérifier que les mesures mises en œuvre permettent de contenir l’épidémie. Et d’envisager les mesures pour la phase suivante : du 2 juin jusqu’à l’été.
Le déconfinement prendra une forme plus stricte dans les départements qui sont dans une ou plusieurs de ces situations :
- le taux de nouveaux cas dans la population sur une période de 7 jours reste élevé ;
- les capacités hospitalières en réanimation restent saturées ;
- le système local de tests et de détection des cas contacts n'est pas suffisamment prêt.
Le 7 mai, les résultats permettront d'indiquer les départements qui basculent le 11 mai en catégorie rouge (circulation élevée du virus) ou verte (circulation limitée du virus).
Dès jeudi 30 avril, le Directeur général de la Santé présentera chaque soir une carte avec ces résultats, département par département. Cette carte guidera chaque département dans la préparation du 11 mai.
Pour votre santé
1. Protéger
Les occasions de contact augmentant à nouveau à partir du début du déconfinement, le respect des gestes barrières et de distanciation physique prendra encore plus d’importance. Le port du masque s’imposera dans certaines situations.
A propos des masques :
Il y aura suffisamment de masques dans le pays pour répondre aux besoins à partir du 11 mai. Aujourd’hui, la France reçoit près de 100 millions de masques sanitaires chaque semaine, et elle recevra chaque semaine également près de 20 millions de masques grand publics lavables à partir de mai. En France, nous produirons 20 millions de masques sanitaires chaque semaine d’ici la fin mai et 17 millions de masques textiles au 11 mai.
L’Etat, les collectivités, les entreprises, l’initiative privée, seront complémentaires :
- des masques jetables ou lavables seront vendus dans les pharmacies et la grande distribution, selon les conditions qui restent à définir ;
- les entreprises sont invitées à équiper leurs salariés de masques lorsque cela sera justifié par leurs situations de travail ;
- les personnels de l’Etat et des collectivités locales seront également équipés, et les préfets disposeront d’une enveloppe pour soutenir, avec les départements et les régions, les plus petites collectivités ou les publics non couverts ;
- des masques seront fournis aux personnels de l’Education nationale et des masques seront mis à disposition des enfants scolarisés et des collégiens ;
- la Poste va mettre en place une plateforme de e-commerce à partir de fin avril - début mai, pour assurer la distribution de plusieurs millions de masques grand public aux TPE-PME et aux indépendants ;
- les particuliers sont incités à se confectionner eux-mêmes des masques, selon les conditions recommandées par l’AFNOR et l’ANSM.
Des mesures de soutien à l’achat de masques sont mises en place :
- l’Etat prendra en charge 50% du coût des masques grand public achetés à partir du 28 avril par les collectivités locales, dans la limite d’un prix de référence ;
- une enveloppe hebdomadaire de 5 millions de masques lavables sera destinée aux citoyens les plus précaires, via les CCAS et les acteurs associatifs.
- réglementation des prix des masques :
- prix maximum de vente aux consommateurs des masques à usage unique de type chirurgical fixé à 95 centimes d’euros TTC l’unité ;
- mise en place d’un suivi des prix des masques grand public permettant de s’assurer qu’il n’existe pas de hausses injustifiées qui pénaliseraient les consommateurs (relevés de prix et suivi des signalements grâce à la plateforme SignalConso).
Chaque semaine, 100 millions de masques chirurgicaux et FFP2 vont être distribués aux professionnels de santé (médecins, sages-femmes, dentistes, pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, orthophonistes, podologues, orthoptistes, opticiens, psychomotriciens, etc.) afin de leur permettre de reprendre une activité normale. Les médecins, pharmaciens et infirmiers, se verront distribuer 3 à 4 masques chirurgicaux ou FFP2 par jour.
2. Tester
L'objectif fixé est d'effectuer 700 000 tests virologiques par semaine à partir du 11 mai. Ces tests pourront être faits dans les laboratoires publics et privés, y compris les laboratoires de recherche et vétérinaires et seront pris en charge à 100% par l'assurance-maladie.
C’est votre médecin qui vous prescrira le test sauf si vous avez déjà des symptômes graves, auquel cas vous devez appeler le 15.
Si une personne est testée positive, un travail d’identification sera engagé et tous ceux qui auront eu un contact rapproché avec elle seront testés et invités à s’isoler, compte-tenu de la durée d’incubation du virus qui doit être prise en compte.
L'identification de ces cas-contacts sera assurée par :
- les professionnels de santé libéraux (notamment les généralistes et infirmiers) mobilisés en première ligne pour la recherche et des cas contacts dans la cellule familiale ;
- les équipes de l'assurance maladie mobilisées pour l'identification des cas contacts au-delà de la cellule familiale ;
- les Agences régionales de santé (ARS), chargées de remonter la liste des cas contacts, de les appeler et de les inviter à se faire tester en vue d'un éventuel isolement.
3. Isoler
Pour casser les chaînes de transmission, il est important d‘isoler au plus vite les porteurs du virus pour protéger leurs proches.
Cette politique repose sur la responsabilité individuelle et le civisme de chacun mais, si nécessaire, des dispositifs de contrôle seront mis en place.
Concrètement :
- les Préfets et les collectivités territoriales définiront ensemble, avec les acteurs associatifs, les professionnels de santé, et les acteurs de la prise en charge à domicile, le plan d'accompagnement des personnes placées en isolement ;
- les personnes devant être isolées pourront choisir de : rester chez elles (ce qui entraînera l’isolement de tout le foyer pour 14 jours) ou dans un lieu mis à sa disposition, notamment les hôtels réquisitionnés.
Il sera conseillé aux personnes isolées de :
- aérer régulièrement leur domicile ;
- éviter de toucher les objets touchés par d’autres personnes ;
- désinfecter régulièrement les poignées de porte, téléphones mobiles, surfaces exposées ;
- porter en permanence un masque - les masques seront alors pris en charge à 100% par l’assurance maladie.
Si vous êtes “cas contact” :
- vous serez directement contacté par l’assurance maladie ou l’Agence régionale de santé qui vous informera que vous avez été potentiellement en contact avec une personne atteinte par le virus ;
- un test vous sera proposé 7 jours après le dernier contact avec la personne malade. Si vous êtes testé négatif, il conviendra quand même de vous isoler pour une durée supplémentaire de 7 jours ;
- si l’isolement n’est pas possible à domicile, un hébergement dans une structure vous sera proposé.
Des cellules d’appui seront à disposition des personnes malades ou cas contact, qui pourront signaler les difficultés rencontrées dans leur quotidien, et bénéficier d’une aide.
Par ailleurs, un consortium européen a lancé un travail pour la création de l’application StopCovid. Il s’agit de permettre aux personnes qui ont croisé une personne testée positive d’intégrer un parcours sanitaire. Sa mise à disposition est prévue le 2 juin prochain, uniquement si le Parlement français l’autorise. Son utilisation sera alors facultative.
Reprise des soins courants hors COVID-19 :
- dès le 11 mai, il vous est recommandé de reprendre le chemin des cabinets médicaux et des soins pour vos maladies chroniques, la consultation sera prise en charge à 100% ;
- privilégiez autant que possible la télémédecine, qui est devenue une habitude pour beaucoup d’entre nous ces dernières semaines, notamment si vous faites partie des personnes vulnérables.
Financements et primes exceptionnels :
- 475 millions d’euros de crédits supplémentaires sont affectés aux EHPAD, pour renforcer l’aide aux personnes âgées vulnérables
- Les personnels soignants, les personnels des EHPAD, tout comme les personnels des établissements accueillant des personnes handicapées qui sont subventionnés par l’Etat, percevront une prime venant valoriser leur engagement sans faille. Cette prime sera de 1500 euros dans les 33 départements les plus touchés (classés en zones “rouges”), 1000 euros dans les autres départements. Cette prime sera défiscalisée. De même dans les établissements pour personnes en situation de handicap
Pour vos déplacements
La norme des 100 km
- Chacun peut de nouveau circuler sans attestation avec, s’il est en voiture, un justificatif de domicile tel qu'un chéquier, une pièce d'identité, un justificatif d’assurance de la voiture, une facture.
- En revanche, les déplacements au-delà de 100 km à vol d’oiseau de son lieu de résidence actuel sont interdits, sauf si ces 100 km se font au sein d’un même département.
- Des dérogations sont possibles pour des motifs professionnels ou familiaux impérieux comme un décès, l’assistance à une personne vulnérable ou l’exercice par exemple de son métier de transporteur.
- L’attestation dérogatoire sera disponible sur le site du gouvernement ou du ministère de l’Intérieur.
- Des contrôles seront effectués dans les gares, aérogares, sur les routes et les autoroutes et l’amende sera de 135€ pour les personnes qui ne seraient pas en règle.
La question des frontières
Pas de changement notable par rapport à la règle actuelle.
La circulation en dehors ou en provenance de l’espace européen est interdite. Une réévaluation sera opérée au niveau européen le 15 juin.
Des mesures de quatorzaine ou d’isolement sont possibles pour les personnes qui entrent sur le territoire et ne proviennent pas de l’espace européen.
En savoir plus : rendez-vous sur le site du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères.
La libre circulation des travailleurs frontaliers est préservée.
Pour les travailleurs saisonniers -en particulier agricoles-, des mesures spécifiques sont prises : ils peuvent se déplacer à condition de disposer d’un justificatif économique impérieux.
Les transports en commun
L’offre de transport urbaine et régionale va être augmentée progressivement selon des modalités définies par chaque région. Le retour à la normale devrait intervenir au début du mois de juin.
La capacité d’accueil sera réduite pour respecter la distanciation physique, pendant au moins trois semaines à partir du 11 mai. Les opérateurs de transport s’organisent pour assurer le respect des mesures de distanciation physique et des gestes barrières : condamnation d’un siège sur deux dans les bus et métros, marquage au sol dans le métro, etc. Les métros, trams, trains et bus seront désinfectés chaque jour.
Certaines gares et stations pourront être fermées en cas de surfréquentation.
Pour limiter la fréquentation aux heures de pointe, les employeurs sont incités à étaler les horaires de travail.
A noter : en Ile-de-France, aux heures de pointe, l’accès aux transports en commun sera réservé aux personnes munies d’une attestation de déplacement de leur employeur. Cette mesure a été prise à la demande de l’autorité organisatrice des transports (la Région) et une telle mesure pourrait être étendue à une toute métropole à la demande de l’autorité responsable localement.
Réglementation :
- la réservation des trains sera obligatoire et l’occupation plafonnée à 50% des places ;
- le port du masque sera obligatoire pour les usagers de 11 ans et plus dans les transports en commun, les trains, les taxis, VTC et véhicules de covoiturage (en absence de protection physique séparant le conducteur du passager) et les avions ;
- une amende de 135 euros sera attribuée en cas de non-port du masque, d’accès à un TGV sans réservation ou en cas d’utilisation des transports de la région Ile-de-France aux heures de pointe sans attestation de l’employeur.
A noter : l'État mettra des masques à disposition des personnes n’ayant pas pu s’en procurer
La place du vélo
La pratique du vélo dans le cadre de déplacements réduits sera facilitée, grâce au développement de pistes cyclables temporaires, et la mobilisation d’un plan de 20 millions d’euros pour prendre en charge :
- les réparations et remises en état des vélos, à hauteur de 50% d’un montant hors taxe, auprès de réparateurs référencés ;
- les places de stationnement temporaires pour vélo, jusqu’à 60% des coûts d’installation ;
- les formations gratuites pour apprendre à circuler en sécurité, avec un moniteur expérimenté.
La liste des réparateurs engagés dans la démarche et des moniteurs agréés est accessible sur cette plateforme en ligne
Pour vos enfants et leur scolarité
Les parents pourront faire le choix de l’enseignement à domicile, avec une possibilité d’inscription gratuite au CNED (Centre national d’enseignement à distance).
Le calendrier de reprise est le suivant :- pour les écoles maternelles et élémentaires : à partir du 11 mai, sur la base du volontariat ;
- pour les collèges : à partir du 18 mai, en commençant par les classes de 6e et de 5e, seulement dans les départements où le virus circule peu ;
- pour les lycées : la décision sera prise fin mai ; la reprise se ferait début juin en commençant par les lycées professionnels.
Selon les modalités suivantes :
- 15 élèves par classe maximum ;
- une vie scolaire organisée autour des gestes barrière et la distanciation physique ;
- mise à disposition de gel hydroalcoolique.
Et avec des publics prioritaires :
- enfants handicapés ;
- enfants de personnels soignants ou sans solution de garde ;
- enfants d’enseignants ;
- enfants décrocheurs ou en voie de dérochage.
Les parents doivent être informés cette semaine des modalités de la reprise qui s’effectuera à partir du 11 mai et qui concernent 1 million d’élèves, 130 000 enseignants et 12 000 personnels médicaux et sociaux mobilisés pour accompagner, accueillir, dialoguer avec le personnel et les élèves, définir la continuité pédagogique.
Le port du masque est :
- obligatoire pour les personnels (en maternelle, primaire, collège et lycée) dans toutes les situations où les règles de de distanciation ne peuvent (ou risquent de ne pas) être respectées. C’est notamment le cas des personnels intervenant auprès des plus jeunes avec lesquels la distanciation d’un mètre peut difficilement être respectée. Il est recommandé dans toutes les autres situations ;
- obligatoire pour les collégiens/lycéens dans toutes les situations où les règles de distanciation ne peuvent (ou risquent de ne pas) être respectées ;
- à proscrire pour les élèves en école maternelle ;
- non recommandé pour les élèves en école élémentaire. Les enfants peuvent en être équipés s’ils le souhaitent et s’ils sont en mesure de le porter dans des conditions satisfaisantes. Des masques seront mis à disposition dans les écoles.
Les enfants suivront leur scolarité dans les lieux suivants :
- soit dans leur établissement scolaire, dans la limite de 15 élèves par classe ;
- soit chez eux, avec un enseignement à distance ;
- soit en étude (si les locaux scolaires le permettent), ou dans des locaux périscolaires mis à disposition par les collectivités territoriales pour des activités culturelles, de sport, santé, ou civisme.
- soit dans des locaux périscolaires mis à disposition par les collectivités territoriales pour des activités culturelles, de sport, santé, ou civisme.
Des recommandations pour les établissements scolaires et les personnels précisent les modalités pratiques de réouverture et de fonctionnement des établissements. Ces recommandations présentent :
- une circulaire relative à la réouverture des écoles et établissements et aux conditions de poursuite des apprentissages ;
- deux protocoles sanitaires, l’un pour la réouverture des écoles, l’autre pour la réouverture des collèges et lycées ;
- des documents liés à la reprise pédagogique.
Dans tous les cas, les directeurs d’écoles, parents d’élèves, collectivités locales trouveront ensemble les meilleures solutions.
Concernant les crèches :
- réouverture à partir du 11 mai ;
- 10 enfants maximum, éventuellement plusieurs groupes de 10 enfants sont possibles si les conditions et l’espace le permettent ;
- pas de port du masque pour les enfants de moins de 3 ans ;
- port du masque grand public obligatoire pour les professionnels de la petite enfance.
La définition des priorités d'accueil ne sera pas définie par l'Etat, mais sera assurée par les gestionnaires. Pourraient être privilégiés les enfants des couples dans l’impossibilité de télétravailler, les enfants des soignants et professeurs, les enfants des familles monoparentales, etc.
Pour votre travail
Si le télétravail n’est pas possible : les horaires décalés devront être encouragés, pour réduire au maximum la présence simultanée des personnes à la fois sur le lieu de travail et dans les transports.
Les entreprises en difficulté pourront continuer à bénéficier :
- du dispositif d'activité partielle, jusqu'au 1er juin. Il sera ensuite adapté progressivement, afin d'accompagner la reprise d'activité si l'épidémie est maîtrisée ;
- des mesures de chômage partiel, qui permettent au salarié de toucher 84% de sa rémunération nette, et concerne actuellement 10,8 millions de personnes.
60 guides métiers vont être publiés d’ici au 11 mai pour aider les entreprises à s’organiser, secteur par secteur. 33 sont déjà disponibles sur le site du Ministère du travail.
Pour vos achats et besoins essentiels
- le nombre de personnes dans les magasins sera limité ;
- la distanciation physique de 1 mètre entre chaque personne devra être respectée ;
- le personnel devra être protégé ;
- le port du masque sera recommandé pour le personnel comme pour les clients lorsque la distanciation physique n’est pas possible. Un commerçant pourra imposer le port du masque dans son magasin.
Cas spécifiques :
- concernant les cafés et restaurants, une décision sera prise fin mai pour une éventuelle réouverture le 2 juin ;
- les marchés de plein air et halles couvertes rouvriront à partir du 11 mai si les distances de sécurité entre les consommateurs sont garanties. Les maires ou préfets pourront revenir sur cette autorisation s’ils constatent l’impossibilité de garantir le respect des gestes barrières ;
- concernant les centres commerciaux de plus de 40 000 m² : les préfets pourront décider de les maintenir fermés s’ils estiment que la zone de chalandise de ces commerces va au-delà du bassin de vie. Dans ce cas, seuls les magasins alimentaires et essentiels déjà ouverts situés à l’intérieur du centre commercial restent ouverts.
Pour votre vie sociale
Vous pourrez, tout en respectant les règles de distanciation sociale :
- circuler librement dans votre région, sauf pour les déplacements à plus de 100 km de votre domicile, qui ne seront possibles que pour un motif impérieux, qu’il soit familial ou professionnel ;
- pratiquer un sport individuel en extérieur ;
- vous rendre à nouveau dans les parcs et jardins , uniquement dans les départements où le virus circule faiblement et sous réserve des décisions des gestionnaires de ces espaces ;
- vous rendre dans les médiathèques, bibliothèques, les petits musées et les petits monuments ;
- vous rendre dans les lieux de cultes, qui resteront ouverts. Ils n’organiseront cependant pas de cérémonie, au moins jusqu’au 2 juin ;
- vous rendre aux cérémonies funéraires qui resteront limitées à 20 personnes ;
- vous rendre dans les cimetières, qui seront rouverts au public ;
- participer à des rassemblements limités à 10 personnes.
Cependant :
- vous ne pourrez pas pratiquer de sport dans les lieux couverts, ni de sport collectif, ni de sport de contact (la liste précise sera diffusée par le ministère des sports) ;
- les plages seront inaccessibles au moins jusqu’au 2 juin ;
- les grands musées, grands monuments, cinémas, salles de théâtres, salles de concert, salles des fêtes, salles polyvalentes resteront fermés ;
- les manifestations de plus de 5000 participants (sportives, culturelles, etc.) ne pourront pas se tenir avant le mois de septembre ;
- la saison actuelle des sports professionnels dont le football ne reprendra pas ;
- les mariages continueront d’être reportés, sauf urgences ;
- la décision des conditions de réouverture des cafés et restaurants sera prise à la fin du mois de mai.
Le respect par chacun d’entre nous de ces règles contraignantes est important : notre santé collective en dépend !
Les personnes âgées et vulnérables seront invitées (sans obligation ni besoin d’attestation) à respecter les règles similaires à celles imposées durant la période de confinement, et donc à limiter leurs contacts et leurs sorties. Les personnes qui rendront visite à ces personnes devront respecter les précautions nécessaires à la préservation de leur santé fragile.